Eyvirat est située dans un canton riche en histoire (Brantôme, Bourdeilles, Agonac), elle offre la tranquillité à ses habitants et à ses visiteurs. La commune possède une grande diversité de paysages allant de zones agricoles à des zones boisées parcourues par 3 circuits de randonnées fréquentés régulièrement et appréciés pour leur sérénité.
La situation géographique d’Eyvirat favorise la poursuite de l’évolution de la commune, en effet de nombreuses maisons se sont construites autour des hameaux existants permettant ainsi leur aménagement.
Le 2ème dimanche d’août, plusieurs centaines de personnes qui veulent assister au couronnement de la Rosière de l’année, se rejoignent dans le bourg. Cette tradition a débuté en 1891 et se perpétue encore depuis le legs par testament de M. Elie Bouthier à la commune d’Eyvirat de « la somme de 6 000 francs dont la rente annuelle sera affectée à doter une jeune fille pauvre et vertueuse ayant au moins entre 19 et 22 ans, qui sera née dans la commune d’Eyvirat ou y demeurera depuis 10 ans au moins à charge pour elle d’entretenir la tombe de sa mère et la sienne ». La rente est depuis longtemps épuisée mais la municipalité continue à organiser cette cérémonie en désignant tous les ans une Rosière et deux demoiselles d’honneur.
Le chœur de l’Eglise Saint Pierre des Liens, du XII siècle atteste l’ancienneté d’Eyvirat dont le nom n’est relevé qu’au XIII siècle, sous la forme latinisée EYVIRACUM, on trouve ensuite EBIRACAM (1281) et ESVIRACAM (1460). La seconde graphie nous reporte à un nom de personne d’origine gauloise, Eburius, suivi de –acum, ce qui nous renvoie aux traces de vie gallo-romaine retrouvées sur le site. En effet, plusieurs mosaïques d’époque gallo-romaine ont été découvertes dans un champ à la Pomarède et sont exposées dans le Musée Vésunna de Périgueux.